Loïc Villeneuve
Loïc Villeneuve a vécu quatorze ans de vie pastorale, en Lozère, en France, dans les montagnes. Autour de lui, les gens allaient à la cueillette de branches d’olivier, de châtaigniers et d’autres espèces de tiges pour se faire des paniers. Il a eu envie d’apprendre, de renouer avec ces gestes très anciens. Son maître a été un homme devenu manchot suite à un accident de voiture.
Puis il a pris des cours chez d’autres vanniers, il a appris diverses techniques, il est devenu collectionneur de toutes sortes de vanneries car la vannerie, ce ne sont pas que les paniers, ce sont aussi les géants de Ath, les cloches (pour ombrer les légumes), les nacelles de montgolfières, etc.
« Au début, » dit-il, « on travaille avec la force. Puis on se rend compte que la force n’est pas seule nécessaire, et on écoute le jonc, la tige, on épouse sa souplesse et peu à peu, le silence vient, comme une sorte de méditation. Tout le monde travaille, chacun, ensemble. »